Trois mois en canot sur la Route des Fourrures, Québec

À l’été 2025, une brigade d’aventuriers et d’aventurières s’élance en canots de cèdre entoilés sur une Route des Fourrures ancestrale et presque oubliée, de Tadoussac à Waskaganish. Un périple de 1350 km, dont la moitié à contre-courant, sur des cours d’eau mythiques.Réunis autour de Bruno Forest, aventurier passionné d’histoire, ces femmes et hommes venus d’horizons différents — un cuisinier, une étudiante en philosophie, une pêcheuse, un vétéran de la guerre en Afghanistan, une reporter française, un ambulancier, un professeur de littérature, un jeune Ilnu de Mashteuiatsh — ne se connaissaient pas avant le départ.

Ensemble, ils affrontent les marées du fjord du Saguenay, remontent les rapides à la perche, rouvrent d’anciens portages à la hache. Chaque journée devient une victoire sur les éléments. Tous n'arriveront pas au bout.

Mais au fil des rivières et des rencontres, l’aventure dépasse l’exploit physique.
Les paysages se révèlent porteurs d’une mémoire ancienne : celle des nations autochtones, des voyageurs d’antan et de tous ceux qui ont parcouru ces eaux dans les siècles passés.

Traversant des villages, des communautés autochtones, des campements de pêcheurs, le voyage devient alors un dialogue entre mémoires, une exploration du lien profond entre les peuples et un territoire plus habité qu’il n’y paraît.

Près du lac Mistassini,  u sommet du territoire québécois, la brigade atteint la ligne de partage des eaux — ce lieu où les rivières se séparent, les unes coulant vers le Saint-Laurent et les autres vers la baie James. En langue ilnue, ce concept géographique a un nom : Kuessetshun. À la fois frontière naturelle et espace de rencontre, le partage des eaux incarne le sens profond de cette expédition : des récits, des cultures et des rêves différents mis en commun au fil de l’eau.

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